Tout de vert vêtu, des épaulières de bronze brunis par la terre, des jambières et de coudières noirs comme le jais, l'unique éclat d'or venant la lame de son épée. Ses yeux verts pénétrant comme des lances, de longues oreilles aux aguets. Une clameur se faisait entendre, des hurlements, des cris de cors, des cliquetis d'armes.
Une trompette sonna, haut et fort, une sortie était tentée. Pour Nalec, ce fut comme le signal du départ, il disparut de son abri naturel, et courrut jusqu'à l'endroit où se déroulait la bataille. Sortant de la forêt, une horrible odeur, acre et moribond, le saisit, lui fouettant le visage comme un vent marin. Des hordes de zombies et de carcasses pourrites combattaient de vaillants hommes en armure argenté, leurs épées brillaient au soleil, et leurs lances étaient comme une forêt en mouvement. Les nécromanciens, bien à l'abri au centre de l'armée, entouré d'une bande brigands, de vandales, et de trolls qui formaient la seule partie vivante de l'armée, utilisaient leur magie pour faire combattre les morts.
Ainsi les soldats de Nali, car c'est le royaume qui se faisait assiégé, devaient faire face à leurs compagnons tombés au combat. Des rires démoniaques s'élèverent soudain, accompagnant la venue des chevaliers qui tentaient la sortie, et étouffant la clameur des soldats de Nali. Les morts vivants étaient certe plus nombreux, mais il n'avait que leurs dents et leurs griffes comme armes, se déplaçant lentement avec leur corps estropié. C'était la peur qui abattait les hommes, la peur qui rendait impossible leur mouvement. Risquer sa vie n'est pas chose aisée.
Pour Nalec, c'était autre chose, lui ne risquait rien, le Phénix le ferait renaitre comme à chaque fois. Celà le rendait audacieu, et son épée était légère qu'un baton de bois, rendant ses mouvements plus rapides et agiles qu'aucun autre. Un parfait mélange durant un combat. Il courrut jusqu'à la porte de la citadelle en contournant l'armée, lorsqu'il fut devant celle-ci, il profita que les chevaliers aient quelque peu fait reculer l'armée adverse grace à leur charge, pour se mettre du coté des fantassins de Nali.
CAVALIERS REVENEZ !!!cria un homme muni d'une trompette.
Qui est-ce?Demanda l'un des soldats qui se préparait au combat à présent que les cavaliers se repliaient.
Je suis Nalec.
Tous tournèrent alors la tête vers le seigneur de Forwen. Un elf, rares sont les mortels en ayant déjà rencontré, mais en plus un seigneur, et avant celà même, un guerrier, au regard droit et fier, de haute stature, tenant une épée rouge comme le feu et un sourire narquois sur les lèvres. Il se tourna vers l'armée morts vivants, qui courrait aussi vite que leurs folles jambes leurs permettaient. Un cri de rage, l'épée rouge décrivit de larges mouvements circulaires, Nalec courrut, sauta et dans le même temps planta son épée au travers du cou, puis il tourna sur lui même, et découpa le crane d'un autre, parant un coup dirigé sur sa jambe gauche, son épée revint fendre le casque ennemi. Les ennemis tombaient, sans pouvoir l'atteindre pour le moment, et les hommes esquissèrent un sourire, et chargèrent.
Jeu 28 Juin - 22:46