Milea, ou L'histoire de Nali

Chapite I ou Comment naquit Milea

C'est dans une petite maison délabrée que l'on vit naître Milea. Sa mère mourut pendant un long et douloureux accouchement afin de lui donner la vie. Dès lors, Milea fût vu par toute sa famille comme une malédiction, une "bête noire". Seul son père restait présent à ses côtés. En grandissant, Milea devint une jeune paysanne. Elle avait les cheveux blonds et blancs de sa mère et les yeux d'un bleu ciel comme son père. Afin d'éviter d'être un poids pour celui-ci, elle travaillait aux champs avec lui. Sa force n'égalait pas celle de son père mais plus elle travaillait, plus elle devenait forte et plus son travail se faisait bénéfique. Voyant celà, son père se vit lui apprendre comment se défendre car, comme il le savait très bien, les hommes de cette contrée n'hésitaient pas à déflorer les jeunes filles sans espérer autres choses d'elles. Ayant cette pensée en tête, il se mit à lui apprendre quelques passes qu'il tenait lui même de son père. Il en connaissait peu, mais voir sa fille manier un bâton avec autant d'agilité, de souplesse mais avec tellement de force le rassurait.

Chapitre II ou Comment Milea devint apprentie guérisseuse

Par un jour de grand froid, le père de Milea tomba malade. Autant dire qu'à cette époque on ne pouvait se soigner comme on le voulait et toute maladie était quasi mortelle. Le château ne se trouvait pas loins de leur habitation, et le père de la jeune fille étant un honnête paysan étant lui-même fils d'un paysan ayant aidé la précédante reine du royaume (car dans cette contrée, c'étaient les femmes qui dirigeaient le royaume d'une poigne de fer), Milea prit l'une de leur mûle, mit comme elle pu son père dessus, et entraina la mûle sur les sentier menant au château. Arrivé devant le pont du château, Milea demanda aux gardes de la laisser passer pour aller quérir au plus vite un médecin ou un guérisseur. Les gardes ayant pitiés de cette pauvre paysanne et de son père mourant, ils les firent entrer et les emmenèrent directement chez le guérisseur le plus proche. L'homme qui devait être le guérisseur n'avait rien d'un homme de science : vieux, courbé, il marchait d'un pas peu sûr à l'aide d'une canne. A travers son monocle, on pouvait voir son oeil bleu terni par l'age. Il accepta de soigner le père néanmoins le prix de ses honoraires était beaucoup trop cher pour un paysan et sa fille. Alors, se grattant son crâne dépourvu de tout cheveu et en fronçant les sourcils, il proposa un échange : le père et sa fille ne paieraient rien, à condition que celle-ci l'aide à son propre travail. Milea accepta et se vit devenir apprentie guerisseuse pour pouvoir guèrir son père. Quand les maux de son père furent parti, celui-ci repartit dans sa maison au delà des portes de la cité. Milea dû rester afin de payer les dettes accumulées par les multiples soins qu'avait fournit le guerisseur à son père. C'est donc le coeur lourd qu'elle vit son père pour la dernière fois avant longtemps, s'en aller et la laisser seule dans cet endroit qu'elle ne connaissait point.

Chapitre III ou Comment Milea se retrouva à la cour du château

Bientôt l'hiver laissa place au printemps, et Milea continuait de payer les dettes de son père. Néanmoins, le guérisseur la nourissait et l'habritait, il voyait en elle un grand potentiel. Ce qui l'amena à présenter la jeune femme à un de ces confrères, puis deux, puis trois...Jusqu'au jour où le guérisseur de la Reine en personne demanda à rencontrer Milea. Apprenant cette grande nouvelle, Méridiel (le guérisseur ayant "recueillit" chez lui Milea) fit faire des habits dignes de ce nom à Milea afin qu'elle soit présentable à un guérisseur de renommé. Quelques jours plus tard, Méridiel reçu une missive, l'invitant lui et son apprentie à une réunion entre guérisseurs afin de rassembler les connaissances acquérit par tous et qui devaient être partager. C'est ainsi que Milea et Méridiel se trouvèrent invités au château avec tous des plus grands guérisseurs du royaume parmi lesquels se trouvaient le guérisseur royal. Pendant la réunion, Milea se fit remarquer positivement par le guérisseur grâce à ces méthodes d'analyses et par le fait qu'elle fasse preuve d'une grande méticulosité. Et c'est au bout de cette journée que le guérisseur royal, un homme d'un certain âge à la silhouette fine et au visage squeletique, demanda à Milea si elle voulait se joindre à lui. Ne savant que répondre, elle demanda conseil à Méridiel qui, non sans un sentiment de tristesse, lui répondit d'aller avec le guérisseur royal pour parfaire ses connaissances. C'est le coeur noué par cette nouvelle séparation que Milea accepta la proposition d'étudier au château. Voilà comment elle se retrouva apprentie d'un guérisseur de renom.

Chapitre IV ou Comment Milea fît la connaissance de Le Reine

Après de longs mois passés à étudier les potions, à apprendre à lire et à écrire, Milea put enfin rencontrer la Reine par pur hasard dans les couloirs du château. La surprise que cette femme soit la Reine fut étonnante : Une femme peu agée, avec une teint pâle, des yeux de braises, une chevelure noire de jais qui lui arrivait en bas du dos même en étant nouée. "Cette femme au regard de flamme, si mince et élancée ne peut être la Reine". De même, la Reine n'en revenait pas d'avoir une jeune fille si charmante dans ces couloirs sans savoir qui elle était et ce qu'elle faisait ici. Toutes les jeunes filles du château étaient ses servantes, mais elle n'avait encore jamais rencontré cette jeune fille aux cheveux d'or et d'argent. La Reine lui demanda donc qu'est ce qui l'amenait ici et pourquoi elle errait dans les couloirs. Milea répondit qu'elle cherchait le guérisseur qui lui enseignait l'art des potions. "Elle....Cette jeune femme serait l'apprentie de Loeko....Je croyais que c'était Un apprenti...". La Reine pria Milea de bien vouloir la suivre afin de poursuivre une discussion avec elle. Milea et la Reine s'installèrent dans la salle du trône et commencèrent à parler. La Reine ( qui répondait au nom de Nymphadora Linoderia) questionna Milea sur les raisons qui l'avait poussée à devenir guérisseur. Celle-ci lui raconta comment sa mère était morte en lui donnant la vie, comment son père l'avait élevée, comme il tomba malade et comment elle dû payer les dettes accumulées dû au traitement de son père. Nymphadora en fut toute retournée. Elle pris Milea dans ses bras en la serrant doucement. Après ce moment d'émotion où toutes deux pleurèrent à tour de rôle, Nymphadora demanda à l'apprentie si elle voulait bien devenir sa dame de compagnie, sa "confidente". "Le rôle que je tiens au sein du royaume est très important certes, mais....arrivée à ce rang, je me retrouve soudain seule. Vous êtes la seule qui ait osé me parler sans baisser les yeux ou qui m'est racontée quelque chose de personnel". C'est ainsi que Milea se retrouva confidente de la Reine Nymphadora en plus d'étudier l'art et la maitrise des potions avec Loeko.

Chapitre V ou Comment la tristesse se fît sentir

Hélas, le bonheur de ce royaume et de ces habitants n'allait pas continuer ainsi. Comme dans toutes les terres de Téliarok, la guerre fît rage, emportant avec elle de nombreuses victimes et entrainant maladie et famine dans tous les royaumes. Le royaume de la Reine Nymphadora fut aussi touché. La bataille qui ravagea la cité fut atroce. Nymphadora convoqua son stratège. Ils se mirent en marche pour défendre leur royaume. Milea ne put suivre Nymphadora qui, même en étant Reine, s'engagea dans la lutte acharnée qui se déroulait sous ses yeux. Une armée des ténébres faisait face à l'armée de la cité. La première vague d'assaut de l'ennemi fut dévastateur. Tous ou presque tous les fantassins périrent en une attaque. Les archers de la cité envoyèrent des centaines et des milliers de fléches qui embrasèrent le ciel, les mages et les druides firent tomber des amas de pierres et la foudre jaillissait du ciel faisant périr les deux armées dans un vacarme assoudissant. Malheureusement, l'armée de la cité ne fut pas assez forte pour repousser l'armée des ténébres consitituée d'âmes damnées, de zombies, de squelettes en décomposition et d'autres créatures aussi infâmes les unes que les autres.